Apollon 75... le retour

Connecté, comme tous les jours sur le site, il ne se passait pas grand chose jusqu'au moment ou je vis un message clignoter: "Apollon75"

Ce pseudo complètement prétentieux, en référence à la divinité grecque, je le connaissais...
Il ne me fallut pas très longtemps pour me souvenir des échanges stériles sur MSN que nous avions eu quelques semaines plus tôt... un jeune homme d'un autre monde, de prime abord très sympathique mais finalement complètement creux de part une arrogance globalement fondée sur la beauté de ses traits, mais surtout d'une fausse modestie traduite par, je site "je ne me trouve pas beau".

Je me rappelle ses photos professionnelles, tel un mannequin des 3suisses à la page des sous-vêtements masculins... il m'avait démontré encore une fois, que l'on ne peut être beau et intelligent à la fois (mouhaha)

Il avait cependant réussi à m'irriter avec une technique que je n'avais jusque la pas eu l'occasion d'affronter le : "je suis tellement crétin, que je comprend pas la moitié de ce que tu racontes, et je suis tellement prétentieux, que je me permet de te critiquer".

D'un naturel vengeur, je le laisse accéder a mon autre adresse MSN...
Après les quelques échanges usuels "salut tu vas bien blablabla" je décide d'attaquer de front.
A priori, il n'avait pas changé, car en réponse a mes tournures je récupérais des "???".

Jusqu'au moment ou il me dit enfin : "non mais en fait je m'en fout de toi".

J'ai eu beau tenter d'analyser rapidement la chose, je n'ai pas vraiment compris pourquoi il avait dit ça... j'ai alors répondu "je ne te prête guère d'intérêt non plus, mais il faut bien passer le temps"

De temps, j'en avais trop gaspillé, je décidais alors de couper court à la conversation en me laissant le plaisir de le bloquer après une phrase tournée d'une manière quelque peu tranchante...

Encore une fois je n'ai pas vraiment tiré grand chose de cet échange, car en face de moi j'avais quelqu'un incapable de comprendre mes attaques écrites... j'entends par là, non pas qu'il ne comprenait pas le français, mais qu'il considérait qu'il n'avait, en quelques sortes, rien à se reprocher, usant alors de techniques dignes d'enfants de maternelle.

La prétention excessive démontre certainement une névrose sous-jacente. Un manque d'assurance sur un aspect compensé par une mise en valeur exagérée d'un autre.
Ici, je n'ai pas vraiment réussi à définir précisément sa vanité. C'est peut être cette indifférence feinte qui m'en a donné l'impression. Du style "tu ne vaux rien, je me fiche donc de toi".

Je ne devrais certainement pas perdre autant de temps à tenter de comprendre ce qui m'entoure, d'autant plus, ce genre de spécimens...
Je me rassure en me disant que, certes, la beauté est peut être la première chose que l'on voit, mais elle est très souvent et très vite pénalisé par un esprit au raz des pâquerettes...

Affaire à suivre...