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CrossofAgades, Chroniques d'un romantico-idéaliste
25 août 2009

Gravity de Sarah Bareilles

Cette chanson cela fait un peu près un an que je la connais.
Elle me ramène à ces premiers jours de juillet où je me faisais lamentablement larguer (d'une manière tout aussi  théâtrale pourrais-je rajouter...).

Alors oui j'assume ! j'ai un faible pour les ballades romantiques, mais pas n'importe lesquelles !
Celles-ci j'y tiens particulièrement, car des les premières paroles j'ai su qu'elle allait raisonner en moi.

"Something always, brings me back to you... It never takes too long..."
quelque chose me ramène toujours vers toi... ça ne prends jamais bien longtemps...

Cette chanson parle de Sarah elle même, "sa première déception amoureuse" dit elle dans une interview, mais qui peut être facilement transposable à chacun de nous.

Elle raconte son attachement à un homme qui la fait souffrir, dont elle veut se libérer et ne plus "retomber dans sa gravité".
Elle le supplie, à genoux de la laisser partir de ne plus la retenir ainsi...

Prisonnier des sentiments, "hold without touch, keep without chains", j'y étais et je le serais certainement toujours. Pour ne pas arriver à les oublier.

Oui j'ai bien dit "LES", si peux nombreux soient ils, ils ont à vie, laissé un empreinte dans ma vie, et "il ne me faut jamais bien longtemps" pour y repenser car "quelque chose me ramène toujours vers eux".
Je ne parle pas de sentiments, mais de détails de la vie quotidienne qui s'amusent sadiquement à me voir remuer le passer, faisant resurgir, la déception, la tristesse à la haine et autre mauvaises amies, l'espace d'un instant.

Je ne fais pas partie de ceux qui oublient ou qui ne garde QUE les bons souvenirs et j'aurai beau faire tous les efforts de monde, je n'y arriverai jamais.

Alors oui, on me traite de dépressif, mais c'est pas de la dépression ! (GRRR)
Certaines personnes cicatrisent vite et d'autre moins... je met certainement très longtemps à cicatriser... car un rien me fait sauter les points de suture et me rappelle le moment ou j'ai senti la lame ma traverser la peau.

Un devoir de mémoire faut il croire, cela passera certainement un jour...

Affaire à suivre...


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